Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jeunes Communistes de l'Hérault
7 août 2012

Actu sociale au 7/08

Niveau emploi, c'est difficile un peu partout en France. Mais il y a des villes où la situation est encore plus difficile qu'ailleurs. C'est le cas pour Fontenay le Comte, en Vendée. Il y a quelques semaines, nous vous avons parlé de la prochaine fermeture de l'usine Plysorol, dont les 112 salariés ont appris la nouvelle juste avant les vacances. Le deuxième plus gros employeurs de la ville, Webhelp va, certainement, aussi licencier. Cette société, spécialisée dans les centres d'appels externalisés, pourrais perdre le marché pour le Syndicat des Transports pour le numéro d'appel destiné pour les bénéficiaires du RSA. Le STIF a émis un appel d'offres publics, car celui qui a été remporté par Webhelp, va se terminer en 2013. Celui qui le remplace a été remporté par B2S, une société qui appartient à l'ancien Ministre de l'Economie et des Finances de Chirac, Thierry Breton, dont les call centers sont situés au Maghreb. Jean Paul Huchon, Président PS de la Région Ile de France, donc de facto Président du Conseil d'Administration du STIF, a déclaré que l'appel d'offre a été conforme au Code des Marchés Publics, qui demande à une collectivité de privilégier le moins disant financier, au lieu de mieux disant social, et qui salarie des Français. Le STIF a décidé de revoir son marché, après que son Président ait été appelé par le Ministre du Redressement Productif, qui est aussi social démocrate. Dernièrement, les transports franciliens ont failli subir une grosse modification, toujours pour les bénéficiaires des minima sociaux. Depuis 40 ans, les personnes dont les revenus n'excèdent pas 876€ par mois ont le transport gratuit dans Paris. Le Maire, Bertrand Delanoë voulait mettre en vente des coupons annuels, pour un nombre de voyages illimités pour 388€ (soit 1,06€ par jour) pour le même public. Ce qui aurait permis à la Ville d'économiser 4,5 millions, qui selon Delanoë, auraient été investis dans le logement pour personnes âgées, ou pour le wifi dans le métro ? Le groupe PC/PG au Conseil de Paris n'a pas validé cette décision, qui a été rejetée.

Bien entendu, l'actualité sociale ne se limite pas au STIF. C'est un sujet qui, malheureusement, nous occupera encore longtemps.

L'avenir des salariés de l'usine Renault de Flins (Yvelines) n'est toujours pas garanti. Carlos Goshn, le PDG de l'ancienne Régie Nationale, avait promis, au début de l'année, que le site de l'Ouest Parisien fabriquera les batteries de la Zoé, la citadine électrique. Seulement, selon son partenaire, le Coréen LG, l'usine présente un défaut qui empêcherait la fabrication des électrodes, la partie la plus chère de l'accumulateur. Le site est desservi par une voie ferré, ce qui soumettrait le sol à des vibrations. Selon l'Humanité du 27 juillet, le coulage d'une dalle en béton empêche la propagation des ondes. Est ce que pour sauver une usine, la mise en œuvre d'une dalle serait trop chère ?

Depuis 2009, les salariés de Freescale à Toulouse, qui fabrique des cartes SD et micro SD (comme celle sur laquelle vous stockez vos MP3 sur votre téléphone), se battent pour maintenir leur emploi. L'actionnaire majoritaire trouve l'usine trop ancienne, ce qui a mis la moitié des employés du site gascon sur le carreau. Seule le département Recherche & Développement continuera d'être sur les rives de la Garonne.

Alors que les salariés de Sanofi craignent pour leur avenir, un des dirigeants du groupe a revendu ses actions, qu'il avait reçu en stock option, à une valeur unitaire de 55€ qu'il avait revendu chacune à 64€. Vous me direz qu'il n'a empoché que 9€ par action, mais là où ça fait mal, c'est quand on sait que l'opération porte sur 603 000 actions..

La justice a mis la liquidation de
Doux, au lieu de prendre sur la fortune de l'actuel propriétaire, avec une période d'observation de 6 mois. Les salariés seront en sursis, durant ce temps. L'Etat a voulu mettre 35 millions sur la table pour maintenir l'emploi, mais le PDG a refusé. Selon les Echos du 30 avril 2012, l'industriel serait le premier bénéficiaire français des subventions accordées au titre de la Politique Agricole Commune de l'Union Européenne. Cet argent, qui est payé par le contribuable ne devrait être accordé que si l'emploi est maintenu. A savoir que le deuxième bénéficiaire est le Comité Régional pour la Reconversion du Vignoble de Languedoc Roussillon, qui finance l'arrachage des vignes. La justice s'est aussi exprimée sur l'avenir de Néo Security, le deuxième groupe de sécurité privée en France. Les salariés vivent un feuilleton social depuis le 25 avril 2012, quand le patron a décider de se déclarer en cessation de payement. Nicolas Sarkozy a demandé personnellement qu'aucun licenciement n'aurait lieu avant la présidentielle. Le 3 août dernier, le Tribunal de Commerce de Paris a approuvé le rachat de la société par Fiducial, le premier cabinet d'expert comptable de France, qui a promis de maintenir 3 000 emplois sur 5 000.

D'autres salariés sont en lutte. A Montgeron (91), les salariés du KFC sont en grève depuis le 28 juillet. A la rentrée, le fast food, qui jusque là était géré en direct par la marque, passera en franchise. Pour le consommateur, aucun changement. Mais les 40 salariés ont peur pour leurs avantages sociaux.

Cet été, une nouvelle mode pour les magasins qui embauchent des saisonniers. Ils signer à leurs salariés des CDI, que le patron rompt durant la période d'essai. Pas d'indemnités de précarités à verser, pas de raison pour rompre le CDI, que des avantages pour le patron, et les allocations chômage pour les salariés.

L'autre coup, nous vous avons parlé des annonces illégales que Pôle Emploi diffuse. Aujourd'hui, nous vous parlons d'un excès de zèle. L'Equatorial Sauna à Evreux recherche 2 nouveaux salariés. Pour se faire, il contacte Pôle Emploi, en insistant bien sur le caractère libertin de l'établissement. L'opérateur du service public lui a refusé. Pourtant, selon le gérant du sauna, tout a été fait dans les règles. C'est peut être pour ça que Pôle Emploi l'a refusé...

Publicité
Publicité
Commentaires
Jeunes Communistes de l'Hérault
Publicité
Jeunes Communistes de l'Hérault
Archives
Publicité