Quand la Ministre des Femmes veut abroger la prostitution

Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Femmes et Porte Parole du Gouvernement, aimerait voir la prostitution disparaître. Et voilà la grande hypocrisie qui est de retour. Souvenez vous, en 2003, quand le Ministre de l'Intérieur, un certain Nicolas Sarkozy voulait l'interdire. Les péripatéticiennes de Paris, au lieu d'organiser une manifestation devant l'Assemblée Nationale, ont menacé de diffuser dans la presse le nom des parlementaires et autres politiques qui avaient l'habitude de faire appel à leurs services. Dommage que cette liste n'a pas été diffusée.

D'après les historiens, la prostitution existe depuis les temps de l'Antique Babylone. Ce n'est pas pour rien, qu'on l'appelle le plus vieux métier du monde. A cette époque, les femmes stériles, louaient leur corps en adoration à Isthar, déesse de la fécondité. Voilà une religion dont nous connaissons tous au moins un athé qui serait prêt à se convertir pour une telle religion.

Aujourd'hui, la prostitution, qu'elle soit masculine ou féminine, homosexuelle ou hétérosexuelle, est pratiquée pour 3 raisons. Soit c'est parce qu'il s'agit de personnes, tenus par des réseaux mafieux, qui les tiennent soit par les papiers, soit par la drogues (souvent les deux), soit par nécessité, soit tout simplement parce que c'est leur choix.

Les personnes qui tapinent par choix n'ont pas à être critiquées. Il semblerait qu'elle vaut un bien à la société. Sans elles, il y aurait plus de viol et d''autres saloperies.

Si on veut lutter efficacement contre la prostitution, il faut lutter contre la misère en France et dans les autres pays. En effet, les Européennes de l'Est et autres Africaines ne croiraient au paradis proposés par des gens plus que louches si elle ne vivaient pas l'enfer au quotidien.

Il y a quelques années, Richard Borhinger animait une émission, Que C'est Beau Une Ville La Nuit, sur Europe 2 (renommée depuis Virgin Radio). Un jour, de retour d'une représentation à Strasbourg, il avait lancé un coup de gueule sur les filles de l'Est qui se vendaient sur l'Avenue des Vosges, quasiment au pieds des bâtiments des institutions européennes. Pour l'acteur, ces filles avaient quitté Varsovie, Kiev ou Prague avec les mallettes diplomatiques des représentants de ces pays à Strasbourg.

Aujourd'hui, selon Sud Etudiants, il y aurait 40 000 étudiants qui se louent pour financer leurs études. D'autres associations ou syndicats, tirent la sonnette d'alarme depuis des années. Avec la hausse des loyers, des prix de l’alimentaire, et surtout des frais d'inscription, mais avec des aides qui stagnent, quand les conditions d'accès permettent encore d'en bénéficier, c'est désormais plus du quart des étudiants qui connaît la misère.